Elle est une femme d’affaires mais surtout une femme de cœur, ambassadrice de très nombreuses causes humanitaires en Suisse et dans le monde. «Donner rend heureux», dit-elle.
Cet article vient de paraître dans le Elle (version online).
Dominique Brustlein-Bobst
Je remercie mon amie Romaine Jean pour toute sa délicatesse …
La version papier avec l’encart suisse paraîtra courant mai (la presse écrite traverse elle aussi une grosse crise à cause du manque d’annonceurs tant que dure le confinement).
Vous trouverez ci-dessous l’article entier.
Elle est une femme d’affaires mais surtout une femme de cœur, ambassadrice de très nombreuses causes humanitaires en Suisse et dans le monde. «Donner rend heureux», dit-elle.
Dominique Brustlein-Bobst cite volontiers George Eliot pour parler d’elle. «Il n’est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être». On la dirait portée par un feu intérieur, qui brûle de tisser un lien entre les êtres, quel que soit leur origine ou leur milieu. La chance qu’elle a eue dans la vie, elle tient à la faire partager. Ses épreuves lui ont appris que seules les démarches altruistes réparent les blessures de l’existence. À l’occasion des 30 ans de la Fondation Antenna, elle a noué un partenariat avec le Béjart Ballet Lausanne, pour une action en faveur des besoins essentiels des plus démunis.
ELLE SUISSE. Dominique Brustlein-Bobst qui êtes-vous?
DOMINIQUE BRUSTLEIN-BOBST. Je suis avant tout épouse, maman de quatre grands enfants, et heureuse «granny» de cinq petits-enfants à ce jour. Je suis aussi une philanthrope, au sens étymologique du terme, «celui ou celle qui aime l’humain». La société dans laquelle nous vivons est très dure, mais il a tant de gestes de générosité dont on ne parle jamais, tant de personnes qui portent des projets magnifiques. Mon site www.dominique-brustlein-bobst.ch recense la presque totalité de mes engagements passés et présents pour le Greater Good.
En dehors de vos activités philanthropiques, qu’aimez-vous?
J’aime me retrouver avec mes amis, la famille du cœur est l’une des grandes richesses de la vie ! J’aime aussi la nature, en particulier la haute montagne.
Parlez-nous de vos qualités.
Les qualités de cœur et d’empathie, une grande persévérance et une endurance au travail. Je n’oublie jamais que «tendre la main», c’est tout autant demander de l’aide qu’en donner.
Quelle rencontre a changé votre trajectoire?
Elles sont nombreuses… tant de femmes rencontrées dans les bidonvilles d’Inde, porteuses de toute la sagesse du monde. Il y a eu Carmela Lagonico qui fut dès l’origine mon mentor, et Denis von der Weid, âme inspirée et inspirante de la Fondation Antenna, engagée dans la diffusion de solutions technologiques, pour aider les plus vulnérables. Pour Antenna, nous avons noué un «Partenariat solidaire» avec la compagnie de danse, Béjart Ballet Lausanne qui présentera la IXe Symphonie de Beethoven du 12 au 17 juin*. Nous mettrons en vente 500 billets à CHF 150.- pour soutenir des projets les projets de la Fondation en faveur des plus précarisés.
*spectacle reporté d’une année en 2021 en raison du Covid-19, plus d’informations sur : www.antenna.ch
Quelles sont vos valeurs de vie?
La plus grande des valeurs pour moi est l’Amour et le Respect du vivant sous toutes ses formes, d’où découlent toutes les autres valeurs.
Comment surmontez-vous les épreuves de la vie?
Par un enracinement spirituel, et par la pratique du «ici et maintenant» dans l’ouverture à l’autre.
Vous êtes une philanthrope, êtes-vous une épicurienne?
De nature plutôt stoïcienne, je travaille à développer de plus en plus mon côté épicurien, depuis que j’ai passé le cap des 50 ans!
Quels sont les restaurants que vous aimez fréquenter?
J’aime autant la Crêperie d’Ouchy que la Brasserie du Lausanne Palace ou le Myo, restaurant japonais, selon l’humeur et l’appétit!
Où vous habillez-vous?
À Lausanne et Zermatt, j’apprécie les Boutiques Lorenz Bach et Yosemite pour le sport outdoor. Vos pages me sont une source d’inspiration!
Un service à partager avec nos lectrices?
Recycler de façon créative les merveilles qui dorment dans nos armoires, et revendre ou donner ce qui ne sert plus! La crise sanitaire que nous traversons nous enseigne que nous devons être plus solidaires et plus à l’écoute les uns des autres.
Que faites-vous le week-end en «mode Granny»?
Je visite le Zoo de Servion avec mes petits-enfants, je vais à Aquatis, je fais des jeux ou des bricolages à la maison…
Un hôtel où passer la nuit près de chez vous?
L’Hôtel du Lac à Vevey, un havre de paix.
Où faites-vous du sport?
Fervente adepte de la barre à terre et du stretching avec une amie danseuse, (Valérie Gym et Bien-Être, V. Goumaz, 079 637 63 12), je ne fréquente pas les centres de fitness. La plus belle salle du monde se trouve en pleine nature!
Une adresse quand vous êtes épuisée?
Zermatt, encore et toujours!
Les femmes que vous admirez?
Audrey Hepburn pour son élégance absolue, et Simone Veil, pour sa résilience exceptionnelle. Deux femmes qui ont parfaitement incarné cette petite phrase de Yehudi Menuhin, qui m’inspire au quotidien: «Il faut toujours que, de la tête au cœur, l’itinéraire soit direct!»